Berthe chérie

editions-du-retour_bertheCorrespondance clandestine de Paul Zuckermann à sa fiancée. Drancy, août 1941 – septembre 1942

Notes et commentaires établis par Michel Laffitte
Préface de Jean-Claude Grumberg

Paul Zuckermann revendique comme blason : prévoir toujours le pire. Oui, mais lorsque le pire devient inimaginable, inconcevable, lorsque l’inhumanité fait loi, que prévoir comme pire ?

Qu’importe, Berthe et Paul ont échappé à ce pire, ils ont vaincu le sort affreux, vaincu Hitler et ses sbires, et, malgré l’abomination des abominations, leur a amour a triomphé. Vivre en ce temps-là, c’était survivre, mais aussi aimer. Aimer pour résister au désespoir, pour résister et abolir le pire, quel qu’il soit. Et pour nous, aujourd’hui, pour nous, qu’est-ce que vivre ?

Nous qui connaissons désormais, ou croyons connaître, la teneur du pire. Les lettres de Paul, débordantes de vitalité, d’amour et d’espoir, ces lettres nous dictent la véritable devise de Paul : prévoir le pire, mais se battre à chaque instant pour qu’advienne le meilleur.

Jean-Claude Grumberg

Biographie

Paul Zuckermann est arrêté le 20 août 1941, lors de la rafle massive du XVe arrondissement de Paris. Il est conduit à Drancy où il entretient une correspondance clandestine quasi quotidienne avec Berthe, sa fiancée. Ce document, d’une richesse rare et conservé depuis 2005 au Mémorial de la Shoah, est un témoignage des conditions de vie à Drancy, anti-chambre de la mort aux portes de Paris.

Crédits

L’illustration de couverture est un dessin d’après photo du portrait de Berthe, réalisé par un détenu de Drancy en 1942 (collection privée).

Partenariat

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La couverture en haute définition (JPG, 541 Ko)